Bonjour à tous !  

Aujourd'hui j'aimerai vous partager un article sur une illustratrice originaire de Singapour, Evangeline Neo connue sous le pseudo de evacomics, qui s’est inspirée de ses divers voyages et expériences pour créer une série de bandes dessinées illustrant les différences flagrantes qu’elle a pu rencontrer entre le Japon, Singapour et les États-Unis. Cet article a fait une sélection de ces illustrations et les a traduites en français dessous car cette artiste les publie sur instagram mais tout est en anglais.

On y apprend parfois des choses étonnantes sur les us et coutumes de ces pays, comme je ne savais pas que sur les smartphones japonais, le bruit que fait l'appareil photo ne peut pas s’éteindre en raison de problèmes de confidentialité.

Donc allez y jeter un coup d'oeil, c'est hyper amusant à lire, l'article est : ici et son instagram est ici

Voici des exemples de planche sans anglais à lire :

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On vous souhaite de passer une bonne semaine :)  

Sashidashinin wa Dare Desuka ? ep 29 à 32 vostfr 

Amenot : Voici les épisodes de la 8ème semaine de diffusion.

Ce sont mes épisodes préférés de tous :)

Après le festival culturel, place à la fête !

Ah, l'amour non réciproque, c'est douloureux, certains élèves de la classe 2D en font la dure expérience cette semaine.

Le trailer des épisodes 29 à 32 :

Voici la 3ème partie concernant le système scolaire japonais.

Bunkasai: les festivals culturels scolaires japonais (que vous avez pu voir dans les épisodes de la semaine dernière et que vous retrouvez dans beaucoup de drama et film japonais )

La traduction littérale de bunkasai est “festival culturel”.

Les festival culturels scolaires japonais, qui sont organisés au sein des écoles nippones de la maternelle aux plus prestigieuses universités. 

Le bunkasai a lieu en général un samedi, au début ou à la fin de l’été ou encore en automne. De la maternelle aux universités, publiques ou privées, tous les établissements scolaires japonais ont ainsi une journée culturelle durant lesquelles leurs portes sont ouvertes aux familles et dans une moindre mesure, parfois aux amis ou aux visiteurs extérieurs.

Les élèves s’investissent énormément dans les préparatifs, qui peuvent être très élaborés pour les lycées et les universités. Si les moyens mis à leur disposition dépendent des fonds (et de la réputation) d’un établissement, les élèves consacrent beaucoup d’heures après les cours dans les semaines qui précèdent l’événement. Ils collectent parfois même des fonds pour créer des costumes, des décors, des expositions… Les festivités sont tellement importantes pour les écoles que les cours sont annulés autour du jour J, afin de s’assurer que tout le monde soit prêt à temps.

La variété des activités offertes est sans fin, et dépend en partie des moyens de l’école ainsi que de sa spécialité. Par exemple, les établissements connus pour leurs cours d’arts et clubs artistiques voient leurs élèves présenter des pièces de théâtre, des spectacles de danse ou encore des mini concerts coordonnés avec un sérieux quasi professionnel. Les écoles qui ont pour spécialité la pratique d’un sport particulier – baseball, tennis… organisent plutôt des compétitions et des matchs pour mettre en avant leurs meilleurs éléments.

Au-delà des arts et des sports, les élèves peuvent aussi créer de leur main de vrais petits cafés ou des maisons de thé, des marchés aux puces, des maisons hantées… Bref, de vraies petites attractions pour les visiteurs du jour.

Dans tous les cas, ce sont de véritables performances dont les écoles peuvent s’enorgueillir. Au niveau universitaire, très compétitif, les visiteurs extérieurs sont autorisés à visiter les campus lors des bunkasai (en plus des journées portes ouvertes traditionnelles). C’est là une aubaine pour les universités qui font de leur bunkasai un évènement pour faire rêver et attirer les lycéens.

Au final, ces journées portes ouvertes qui ne durent que quelques heures offrent des souvenirs mémorables aux élèves et aux parents. Les élèves, en particulier, attachent beaucoup d’importance à ce jour qui cristallise les efforts d’une équipe, d’une classe et dont ils retirent une grande fierté. Ces festivals sont tout de même critiqués pour être chronophages et intenses, et cela n’est pas entièrement faux… Mais c’est oublier les compétences acquises – le travail en équipe, la capacité de gestion et de mise en oeuvre d’un projet, duquel ils retirent une grande fierté.